samedi 24 juillet 2010

Derrière les blogues – Femme et psy

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Femme et psy est l’un des deux blogues féminins de la blogosphère psy* francophone. On y trouve des échos du travail de la psychothérapeute.

 

Comment êtes vous devenu bloggeuse ?

Lorsque j'en ai eu assez de créer des sites statiques. Besoin de mouvements et de relationnel. De connaitre entre ( ) les personnes qui me lisent ainsi que leurs réactions à mes écrits.

 

Quel est le but de votre blogue ?

Le 1er but est l'après une journée de séances : déposez les maux entendus et les transformer en mots
Ensuite, faire passer un message ; espérer susciter des vocations de psy à visage humain

Comment est venu le nom du blogue ?

Je suis femme et psy

Etes vous aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Non par manque de temps, ma plate forme sociale se créée ou se tisse par les visiteurs bloggeurs ; les écrits les uns chez les autres, elle s'agrandit ainsi !

Comment est ce que le blogue affecte votre travail ?

Il a valeur de mémoire, l'art de l'écriture menant à l'art de la mémoire : IA

Quel matériel utilisez vous pour bloguer ?  Quelle plate forme / CMS avez vous choisi et pourquoi ?

Bonne question ! Je n'en sais rien...

Quels blogues lisez vous régulièrement ?

Tout d'abord ceux qui me rendent visite et bien sur tous ceux qui diffusent de VERITABLES informations

Comment vient l’inspiration pour les nouveaux billets ?

Par mes patients - la société - mes colères - mes joies et mes peines

Avez vous des contraintes d’écriture ?

Aucune ! C'est un besoin pas une contrainte

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

S'ouvrir

Quelle question ai je oublié ?

Que ressent on après l'écriture d'un article - Par exemple !

mercredi 21 juillet 2010

Derrière les blogues – Vu du divan

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Vu du divan est articulé autour d’une scénarisation : les patients sont dans la salle d’attente puis traités dans un billet. La salle d’attente permet d’exposer une problématique que le billet explorera par la suite. Cette méthode en deux temps inscrit dans le processus d’écriture et de lecture le processus d’après coup cher à la psychanalyse : ce que l’on pense/éprouve/pense est sans cesse remanié par ce qui nous vient du passé.

Si vous aimez les jeux vidéo, et que vous voulez lire autre chose que les marronnies sur “jeux vidéo et violence” ou “jeux vidéo et addiction” alors ce blogue est pour vous

Vous pouvez vous abonner au fil RSS de Vu du Divan ici

 

Comment est tu devenue blogueuse

Je suis devenue blogueuse il y a un peu plus de 4 ans avec un blog intitulée Gameuse for Ever, hébergé par Gamekult. Un ami blogueur m'avait donné cette idée car nous échangions beaucoup autour de notre passion pour le jeu vidéo, la culture japonaise et autres nouveautés high tech. En octobre dernier j'ai eu l'idée d'écrire des billets plus orientés pyschologie, et de fait j'ai pensé que la plateforme que j'utilisais ne correspondait plus. De là est né Vu du Divan.

 

Quel est le but de ton blogue ?

Le but de mon blog est de proposer une lecture un peu différente de celle que l'on trouve habituellement des jeux vidéo, mais surtout des personnages incarnés et du ressenti du joueur. De part ma formation, psychologue, j'avais envie d'aller un peu plus loin dans la découverte du jeu, et d'explorer mes émotions de joueuse. Mon but n'est pas une analyse en profondeur d'un jeu ou d'un avatar, mais plutôt une invitation à la réflexion autour d'un thème. Ainsi, le jeu Dead Space, qui est un survival horror dans un univers de science fiction, a été analysé à travers le filtre du sadomasochisme. J'essaie de provoquer chez le lecteur, gameur ou non, un questionnement, une réflexion sur son propre ressenti, et s'il le souhaite, venir le partager à travers les commentaires.

 

Comment est venu le nom du blogue ?

Le nom du blog, Vu du Divan, est venu très naturellement. Je proposais ma lecture de ce que je vois du canapé sur lequel je joue, face à mon écran. Le divan étant une référence psychanalytique cela allait de soit.

 

Est tu aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Je suis présente sur Twitter de manière anonyme et sur Facebook "ouvertement" je dirais. J'ai crée une fanpage sur Facebook afin de faire connaître mon blog à mes contacts et les informer des différentes mises à jour. Mais Facebook me sert surtout à rester en contact avec des amis et des proches.
J'utilise Twitter de manière très différente. Parmi mes followers il n'y a que des personnes qui gravitent plus ou moins autour des nouvelles technologies et des mondes numériques. Par exemple, des psys, des journalistes high tech, des blogueurs etc...Twitter est pour moi une source importante d'informations sur ces domaines, et il me permet parallèlement de faire connaître mon blog, en y indiquant les nouveautés par exemple, ou les thèmes sur lesquels je travaille.

 

Comment est ce que le blogue affecte ton travail ?

Il m'arrive de penser à des sujets alors même que je discute avec patient :-). Sérieusement, pour l'instant ce sont deux choses distinctes, mais j'aimerais beaucoup travailler davantage avec le jeu vidéo et j'espère que mon blog me permettra de rencontrer des personnes intéressantes.

 

Quel matériel utilises tu  ?  Quelle plate forme / CMS as tu choisi et pourquoi ?

J'utilise un PC portable, mon blog est sous Wordpress et il hébergé chez OVH. J'ai choisi Wordpress car c'est très bien fichu quand on débute et on peut faire des choses très sympa lorsqu'on commence à s'y connaître un peu plus. D'autre part le forum d'entraide est très bien alimenté et on peut vraiment se faire aider facilement. Je n'avais que quelques connaissances en codage et je ne voulais pas perdre de temps à faire quelque chose de certainement très moche au final.

 

Quels blogues lis tu régulièrement ?

Je lis beaucoup de blogs, la liste serait vraiment très longue. Mes blogs préférés sont ceux traitant du jeu vidéo bien sûr, mais sous un angle mature je dirais, comme celui d'Erwan Cario sur ecran.fr, ou d'Olivier Mauco, gameinsociety. J'aime beaucoup ceux d'un certain Yann Leroux également....Je lis aussi des blogs d'infos et des blogs traitant de l'actualité du web et des nouvelles technologies, comme readwriteweb.

Comment vient inspiration pour les nouveaux billets ?

En jouant surtout, et en me regardant jouer. Avant d'écrire un billet je ne vais jamais voir ce que les autres ont écrit sur le sujet, ça ne vient que dans un second temps afin de ne pas être influencée par d'autres points de vue.

 

As tu des contraintes d’écriture ?

Pas vraiment, je dirais juste que j'essaie de ne pas être chiante ! si je peux être drôle c'est du bonus, en tout cas je souhaite être accessible pour des non gameurs, et des non psys.

 

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

De prendre son clavier et de se lancer dans l'aventure. Cela apporte beaucoup sur le plan humain car les commentaires et les contacts que l'on se crée peuvent s'avérer très enrichissants. Mais c'est aussi très chronophage et tenir un rythme régulier de publication n'est pas toujours évident.

 

Quelle question ai je oublié ?

"on ne se moque jamais de toi car tu joues au jeu vidéo et que tu es psy, sale addict de  meuporgette ?"
si :-)

samedi 17 juillet 2010

Derrière les blogues - Héros contemporains et psychanalyse

 

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Dark Vador, Dexter, Lost, Totoro Alien, Taxi Driver, Homer Simpson, Iron Man, Alice, Spider Man, Kick Ass, Avatar, Dragons … quels sont les points communs entre tous ces héros ? Ce sont nos héros comptemporains. Héros après héros, billet après billets, Héros contemporains et psychanalyse fait une radioscopie de nos mythologies. Si vous aimez la pop culture, ce blog est pour vous.

 

Comment êtes vous devenu bloggeur ?

Je suis devenu blogueur lors de la rédaction de mon mémoire de Master 1. Je souhaitais tout d'abord travailler les questions du rite de passage chez l'adolescent, et dans un second temps évoquer les œuvres culturelles (cinématographiques essentiellement) à travers les théories psychanalytiques.

Quel est le but de votre blogue ?

Aujourd'hui, le blog que je tiens a pour but de soumettre certains personnages (de films, livres, bandes dessinées, séries) à des interprétations d'orientation principalement psychanalytique. Ainsi, ce sont plus des questionnements sur la psychologie du personnage que des affirmations. Je souhaite rapprocher théories psychanalytiques et "héros contemporains".

Comment est venu le nom du blogue ?

J'avais dans un premier temps donner le titre de "jeux de rôle et psychanalyse", souhaitant traiter un sujet peu étudié (tant le jeu de rôle sur table, en grandeur nature que les MMORPGs) dans mon mémoire. Cependant, avec ce titre j'étais trop limité dans mes billets postés. J'ai ainsi souhaité élargir le contenu de mon blog en le renommant "héros contemporains et psychanalyse".

Etes vous aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Je suis sur Facebook mais pas encore sur Twitter. Tous mes posts paraissent automatiquement sur mon mur pour l'instant.

Comment est ce que le blogue affecte votre travail ?

Les billets que je rédige me permettent de toujours vérifier mes connaissances, de les mettre à jour et de les utiliser auprès de personnage fictif. Etant encore étudiant en psychologie, les commentaires sont extrêmement importants.

Quel matériel utilisez vous pour bloguer ?  Quelle plate forme / CMS avez vous choisi et pourquoi ?

J'utilise "wordpress". J'ai également déjà utilisé "blogspot", cependant je trouve que le premier offre plus de liberté dans l'administration du blog.

Quels blogues lisez vous régulièrement ?

Les principaux blogs que je lis, sont soit des blogs avec des thèmes liés à la psychologie, soit des blogs bds.

Comment vient l’inspiration pour les nouveaux billets ?

J'écris en fonction de ce que je regarde ou ce que je lis: articles scientifiques, films, séries, romans...

Avez vous des contraintes d’écriture ?

J'essaye d'écrire un billet par semaine afin de maintenir le blog actif.

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

La principale difficulté d'un blog pour ma part, est de le maintenir à jour. Il faut donc être suffisamment intéressé par les sujets que l'on aborde et tenter d'être le plus intéressant possible.

Quelle question ai-je oublié ?

La situation professionnelle actuelle : pour ma part je suis étudiant en psychologie (Master de psychologie clinique et psychopathologique à Liège). Pour cette raison, étant donné que je ne suis aujourd'hui ni psychologue, ni psychanalyste, je souhaite souligner que mes billets ne représentent que l'interprétation d'une personne et sont sujets à débat.

jeudi 15 juillet 2010

4 familles pathologiques dans les séries TV

TSCC.jpgTerminator Les chroniques de Sarah Connor ou la folie à deux Sarah Connor est une femme qui élève seule son fils John. Si l’enfant est à la limite de la délinquance, la mère vit elle dans un univers paranoïaque. Elle  est attaquée par des robots surpuissants venant du futur; son fils sauvera le monde; le père de l’enfant est un homme du futur; le monde court à sa destruction; son fils est à l’origine de son propre engendrement (il a envoyé son père rencontrer sa mère). Tous les efforts, toutes les pensées, toute la volonté de Sarah Connor est tournée vers ce seul objectif : former son fils à devenir le leader de la Résistance. Lui seul pourra faire face lorsque le monde ne sera qu’un champ de ruines.

L’univers de la famille n’est pas seulement paranoïaque : partout, des ennemis, et sous la chair de n’importe qui peut briller l’éclat sans pitié d’un terminator. Il est aussi apocalyptique et messianique : le monde court à sa perte; il sera sauvé par un enfant. Petit à petit, la paranoïa de la mère se transmet à son fils qui se met à endosser ses visions.

 

Les Simpson.svgLes Simpsons ou le chaos : la famille Simpson n’est pas un modèle du genre en terme d’équilibre. Homer est paresseux, menteur, alcoolique et violent. Marge  est dépressive. Elle est retranchée dans des tâches ménagères et enfermée dans un univers de (bonnes) convenances. Bart est délinquant, Maggie a un retard important de développement. Lisa semble être celle qui va le mieux, mais malgré son intelligence, elle peine souvent à établir des contacts vrais avec les autres ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’une compensation névrotique. La famille est dysfonctionnelle parce que livrée aux chaos des désirs individuels. Chacun y fait ce qui lui plait : Homer se laisse aller à toutes les régressions et tous les plaisirs, Bart est dans la transgression permanente, Lisa est dans le sur-investissement de la sphère intellectuelle, Maggie est renfermée dans le mutisme et se laisse porter par sa mère et Marge s’épuise en tentant de contenir et de faire tenir ensemble tout ce beau monde.

 

Logo Breaking Bad.png

Breaking bad ou la situation de crise : la famille White est une famille ordinaire. Les ressources y sont parfois un peu juste, ce qui oblige Walter White a doubler son emploi de prof de chimie par un emploi dans une laverie d’automobile. Les White ont un grand fils, et attendent un autre enfant. La famille vit tranquillement entre travail et barbecues les samedis. L’annonce d’un cancer et surtout le cout exorbitant du traitement poussera Walter a utiliser ses compétences en chimie pour produire et vendre une puissante drogue, la méthamphétamine. L’annonce du cancer plonge la famille dans une crise catastrophique. Walter qui s’était toujours tenu du bon coté de la loi s’enfonce alors dans des transgressions de plus en plus graves.

 

La petite maison dans la prairie ou les normopathes. La famille Ingals est une famille modèle. Charles Ingals est connu pour son courage et sa générosité. Il est adroit des ses mains et ses talents de menuisier ébeniste sont recherchés. Son épouse Carole Ingals est une épouse dévouée et une mère exemplaire. Elle élèvera au total huit enfants. Pourtant, malgré toutes ces qualités, la famille n’arrive pas a sortir de la grande pauvreté dans laquelle elle vit. Quelque chose échoue à transformer toutes ces qualités en richesses. Il y a quelque chose de la normopathie dans la famille Ingals (seule Laura y échappe) : l’obéissance aux règles et aux valeurs du groupe valent par dessus tout. L’agressivité que l’on peut ressentir, l’envie que ne manque pas de susciter tous ceux qui sont plus riches, est activement réprimée. Si l’on en croit l’impossibilité des deux filles ainées à avoir des enfants, cette répression est chèrement payée

mercredi 14 juillet 2010

Derrière les blogues – Le blog de J-C Dardart

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  J’ai connu Jisee avant de connaitre Jean-Christophe Dardart. Il a été un de ceux qui ont animé les forums de Psyapsy.org et il a ensuite ouvert et animé plusieurs blogues. Jisee est un bricoleur, un peu linuxien, et il aime mettre le clavier dans le code. Ses blogues sont toujours de toute beauté et avec un code propre. Il anime maintenant jcdardart.net. Excellent connaisseur de la blogosphère psy*, il avait fait une présentation des blogues animés par des psychologues/psychothérapeutes/psychanalystes  (ici et ici) sur laquelle je me suis appuyé pour la série Derrière les blogues. Si vous souhaitez lire quelqu’un qui souhaite partager et discuter ses connaissances sur la psychologie, ce blogue est pour vous.

S’abonner au flux RSS de J-C Dardart.net

Comment est-tu devenu bloggueur ?

Avant même de bloguer , j'avais déjà pas mal discuté  sur des forums que ce soit sur des discussions de fonds ou sur des sujets plus légers. J'ai pris ainsi goût à la rédaction à la fois concise et organisé d'un propos. Par la suite pour les besoins d'un forum que j'administrai, j'avais décidé de faire une partie news : j'ai installé alors un wordpress sur un compte free, puis je me suis mis au CSS pour personnaliser le thème etc. Le fait de mettre des news n'étant pas très stimulant du point de vue intellectuel j'ai par la suite ouvert un premier blog : psygnifiant.free.fr, puis d'autres.

Quel est le but de ton blogue ?

Pour moi un blog est d'abord une façon de discuter : l'article sert de point de départ pose les cadre d'un propos qui ouvre une possibilité de d'échange. Lorsque je n'ai pas de commentaire je me demande toujours si j'ai été clair, si le contenu était intéressant et surtout si sa construction argumentative permet un débat (c'est-à-dire pas trop péremptoire ou jargoneux) Je pars du principe que la psychologie n'appartient pas au seuls psychologues et qu'internet est un espace public qui se doit d'être ouvert et accessible. Autrement dit, je ne destine pas mes articles qu'à une caste unique de spécialistes. Mon blogue est donc une façon de parler de psychanalyse avec d'autres personnes de tout horizon.

Est tu aussi sur Twitter ou d’autres plate formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Je suis sur twitter, facebook actuellement. j'ai testé aussi toute sortes de réseaux sociaux. Les réseaux sociaux diffusent mes articles mais ne sont pas pour autant des extension d'un flux rss. En sommes j'utilise twitter car j'aime bien les réseaux sociaux et ne servent que très secondairement la promotion de mes blogues. Comment est ce que le blogue affecte ton travail ? Le fait de bloguer m'a appris à communiquer sur le web et à installer paramétrer un blog et ceci m'a été utile pour mettre en place une action de soutien de l'association filigrane mon principal employeur. http://www.association-filigrane.org/ Par ailleurs, sur le plan clinique et théorique je reste toujours attentif à ce qui pourrait donner lieu à un article.

Quelle plate forme / CMS as tu choisi et pourquoi ?

Wordpress en version instalable sur serveur pour sa souplesse, sa simplicité et ses nombreuses possibilités. Et surtout pour avoir vraiment la main-mise sur mes données

Quels blogues lis tu régulièrement ?

Dans les blogs psys : le blog de jack addit, psychanalyste en société, vu du divan, psychologik et psy et geek. pour les autres : le planetes de ubuntu et inkscape (pas des blogues mais des selections), comme dans du beurre.ch (un blog sur la sécurité des donnés), arret sur images? Mais en fait plus ça va plus je lis des articles à la volée sur twitter donc moins sur des blogs où je me suis fidélisé

Comment vient l’inspiration pour les nouveaux billets ?

En fait, un peut tout, dès que j'ai une réflexion : je prends des notes pour de potentiels articles

As tu des contraintes d’écriture ?

Oui, j'essaye d'être le plus clair possible, le moins jargonneux (ou alors j'explique le vocabulaire), au maximum concis quand c'est possible. Et surtout j'écris rarement tout de suite je réfléchis beaucoup à l'intérêt d'un article, en fait l'épreuve du temps est une bonne sélection des idées pertinentes ou non. En fait j'essaye d'éviter 2 choses : la répétition de contenus et non sans lien le recrachage de théorie ou de cours. Si je fais un mini cours d'une notion théorique c'est pour servir un propos : par exemple expliquer le stade du miroir pour faire comprendre par la suite ce que je pense du dispositif télévisuel.

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

Se faire plaisir. Le blog n'est pas une mission ni une obligation civique. Et surtout d'appliquer 2 principes : 1/ s'adresser un minimum à l'intelligence de son lecteur (ce qui induit qu'on présuppose que celui-ci en est doté)  2/ que celui-ci ne s'ennuie pas.

Quelle question ai je oublié ?

Le rythme : je dirais qu'on ne perd rien à prendre son temps et à se relire (conseil que je m'applique pas toujours ;))

lundi 12 juillet 2010

Derrière les blogues

The Red Curtain par Terry Bain

La blogosphère francophone compte une petite dizaine de blogues de psychologues. Ils bloguent sur des plateformes différentes, avec des styles et des thématiques qui leur sont propres, mais tous ont en commun la passion de la psychologie et le désir de faire connaitre et partager leur travail et leur quotidien.

Si la psychologie vous intéresse, vous pouvez ajouter à votre lecteur de flux les blogues suivants.

 

 

Je présenterai ces blogues dans la série Derrière les blogues à partir du 14 juillet 2010.

EDIT : suppression de Le blog d'une ergonome psychologue

dimanche 11 juillet 2010

Les 12 mauvaises habitudes des psychothérapeutes

Voilà douze mauvaises habitudes que les patients n’aiment pas voir chez leur psychothérapeute. J’en ai compté douze mais je pense qu’il est possible d’aller au-delà tout simplement parce que les psychothérapeutes sont des êtres humains, avec leurs travers comme leurs bons cotés. Mais, dans le cas des psychothérapeutes, on est en droit d’attendre que ces traits de caractère ou ces conduites ne saturent pas l’espace psychothérapeutique.

 

Avoir toujours raison. Le psychothérapeute a à sa  disposition tout un attirail théorique qui lui d’expliquer au patient qu’il a toujours  raison. La résistance, les fausses perceptions ou les erreurs de jugement peuvent facilement être évoqués pour venir en aide au narcissisme du psychothérapeute ou assoir ses positions d’emprise. Les effets sont d’autant plus désastreux que la relation psychothérapeutique est asymétrique : le patient est dans une situation de fragilité psychologique et pare le psychothérapeute de pouvoirs qui, pour être imaginaires, n’en sont pas moins efficaces.

 

“Poker face” C’est presque une figure d’Epinal : le psychothérapeute silencieux et un patient dans un silence en miroir. Et dans un désarroi qui s’accroit de minutes en minutes. Certains patients passent des mois ainsi et d’autres s’enfuient épouvantés après la première rencontre.  Doit-on penser que certains patients sont inaptes à la psychothérapies ? Ils le sont en tout ça de façon temporaire et il faut les aider à utiliser l’outil – la psychothérapie – qui est mis à leur disposition.

 

Etre retard. Il peut arriver qu’une consultation ou plus rarement une séance de psychothérapie se poursuive au-delà du temps prévu par le psychothérapeute, le mettant ainsi en retard pour ses rendez-vous suivants. Tous les patients – le terme ici s’impose – le comprennent aisément. Mais être régulièrement en retard est un mauvais tour joué aux patients. Certains y trouveront de quoi satisfaire leurs positions masochistes et trouveront toujours des excuses au psychothérapeute, tandis que d’autre y re-vivront douloureusement des positions abandonniques. D’autres enfin y trouveront des motifs à exercer leur sadisme qui ne pourra pas être travaillés dans le cadre de la psychothérapie puisqu’ils porteront sur des éléments réels et non pas les éléments imaginaires que le patient traduit dans le transfert.

 

Faire part de sa vie privée. Faire part de sa vie privée est un empiétement de la vie psychique du patient. Moins il en sait sur son psychothérapeute, plus le travail psychothérapeutique sera possible. La séance est celle du patient, pas du psychothérapeute ! Le drame est que coté patient, ces transgressions sont vécues comme des confidences, un peu comme un parent en ferait à son enfant. Cela donne à la séance un climat incestueux qu’il ne sera pas possible de travailler parce qu’il est le fait du patient.

 

Abonné absent. Il est évident que le psychothérapeute a besoin de vacances. Mais ne serait-il pas souhaitable qu’il soit joignable en cas d’urgence, ou qu’il laisse a ses patients l’adresse d’un collègue à qui ils pourront s’adresser en cas de nécessité. Pas l’adresse des urgences psychiatriques, mais quelqu’un en qui il a suffisamment confiance avec qui le patient trouvera un relai en attendant le retour de son psychothérapeute.

 

Présent, mais pas à la séance. A coté de l’abonné absent, il y a le psychothérapeute qui répond sans cesse au téléphone ou s’occupe de son animal. Je ne doute pas que certains feront (font ?) des updates sur Twitter ou Facebook pendant des séances. Sans doute sont-ils présents, mais pas au patient qui se trouve en face d’eux.

 

Trop aimer l’argent. L’argent est nécessaire à tous, psychothérapeutes compris. Mais un goût exagéré pour l’argent est un symptôme que l’on ne devrait pas trouver chez un psychothérapeute. Cela ne peut que le conduire à commencer des psychothérapies qu’il ne pourra pas conduire, ou tenter d’empêcher les patients – la combinaison avec “avoir toujours raison" peut se faire – d’arrêter leurs rendez-vous.

 

Manger pendant les séances. Le temps de la séance est un temps dédié au patient. Pas au satisfactions orales du psychothérapeute. Il n’est pas possible d’être attentif au patient tout en étant à la satisfaction de propres besoins. Aussi, le psychothérapeute évitera de transformer la séance en collation.

 

Avoir le mauvais dressing code. Le psychothérapeute n’est pas là pour séduire ou agresser ses patients. Tous les professionnels ont une tenue de travail. Les psychothérapeutes ont aussi la leur. Leur habillement doit être discret et ne pas afficher ostensiblement croyances et idéaux.

 

 Etre accroché à sa montre. Certains psychothérapeutes regardent régulièrement leur montre pendant la séance, donnant l’impression au patient que ce qu’il dit est ennuyeux ou que le psychothérapeute a quelque chose de plus intéressant à faire après sa séance.

 

Etre un puits de théorie. Les théories psychologiques sont sans aucun doute passionnantes. Mais si le patient voulait se perfectionner dans ce domaine, il s’inscrirait dans une faculté de psychologie. Il ne vient pas pour apprendre quelque chose du psychothérapeute mais pour découvrir quelque chose de lui.

 

Etre froid et distant.  Pour ne pas avoir à faire part de leur vie privée certains psychothérapeutes se montrent froids et distants auprès de leurs patients. Pour ceux qui ont du mal à être en lien avec les autres, c’est un mauvais exemple, et pour les autres, c’est une blessure inutile.