jeudi 6 juin 2013

Il nous faut un point Godwin pour les jeux vidéo

Les digiborigènes ont inventé la loi de Godwin,qui affirme que “ Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1.

Nous avons avec les jeux vidéo un phénomène assez similaire

A chaque nouveau évènement dramatique, on en arrive toujours au même point : c’est la faute aux jeux vidéo. Cette fois ci c’est Bernard Debré qui commentant “la mort d’un militant d’extrême gauche” en vient à pointer les jeux vidéo comme une des causes de ce fait tragique : “Il faut aussi comprendre que tous les jeux hyper violents mis à la disposition des enfants qui, lorsqu’ils deviennent adultes, ont cette culture dramatique”

Appliqué aux jeux vidéo, la loi de Godwin pourrait être énoncée ainsi : “Plus un débat sur la violence se poursuit, plus la probabilité de trouver une comparaison impliquant les jeux vidéo s’approche de 1

Quel nom donner à cette loi ? La question posée sur Twitter a rapporté des suggestions intéressantes.

Le point Manaudou : la nageuse avait affirmé que la tuerie de Toulouse était due aux jeux vidéo (source)

Le point pwned : “pwned” est un mot de l’argot des jeux vidéo signifiant “se faire posséder” (source)

Le point Wolfenstein (2001)  : Wolfenstein est un jeu vidéo qui a été très populaire dans lequel le joueur combat dans un univers inspiré de la seconde guerre mondiale. (source)

Le point Doom (1993) : Eric Harris, un des auteurs du massacre de Columbine était obsédé par le jeu Doom. C’est le début du lien dans les média entre les school schooting et les jeux vidéo

Le point Call of ou Call of Duty. La licence Call of Duty dans laquelle le joueur incarne un soldat sur un champ de bataille est un des titres les mieux vendu (source)

Le point Custer’s Revenge (1982) : Custer’s Revenge (La revanche de Custer) est un jeu vidéo dans lequel le Général Custer traverse nu une pluie de fléches pour pouvoir violer une jeune indienne. (source)

Le point Death Race : Death race (1976) est un jeu vidéo construit sur le film  La course à la mort de l’an 2000. Il est le premier jeu vidéo a avoir suscité une polémique pour sa violence gratuite

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3 commentaires:

  1. Bonjour Yann,
    Je propose "le point meuporg", cher à certains journalistes que l'on ne citera point... On pourrait aussi l'appeler "le point de Rincquesen" qui se définirait comme suit.
    « Probabilité d’apparition dans une discussion d’une référence abusive et incohérente aux jeux vidéo par une personne et/ou institution qui n'y connait vraisemblablement pas grand chose, comme explication première d’un fait ou d’une situation négative. »
    Plus sobrement :
    « Plus une discussion sur un fait divers violent ou asocial dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les jeux vidéo s’approche de 1. »

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  2. Ma préférence ira pour le point Wolfenstein. La référence aux nazis reste assez proche de l'idée du point Godwin original. En plus y'a l'idée de tirer sur tout ce qui bouge, vu que c'est un FPS. Et puis c'est un petit clin d'oeil marrant pour les joueurs.

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  3. Et en plus, pour pouvoir publier le commentaire que je viens de poster, la première partie du captcha me demande de taper "47" (référence à Hitman pour ceux qui ne connaissent pas). Coïncidence ?

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