samedi 31 juillet 2010

Derrière les blogues - Psyblog

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Avec trente années d’exercice au compte, Psyblog est le doyen de la communauté francophone de psy* blogueurs. On y trouve des billets très personnels et des moments de travail avec le psychothérapeute. Ces derniers concernent le plus le travail avec les enfants et leurs parents.

 

Comment êtes -vous devenu blogueur ?
J'allais dire "par hasard"... mais pas tout à fait. J'ai toujours eu envie d'écrire, et suite à un passage par les forums de psychologies.com; j'ai découvert les blogs. Ca m’a paru un fantastique moyen d' écrire et de partager mes compétences et mes réflexions de psy.


Quel est le but de votre blog ?
Hmmm... question difficile. Le premier "but" est de dire ce que j'ai à dire. Le second, plus confus et à la fois plus précis, est d'amener mes lecteurs à réfléchir, de témoigner de ce que je vis en tant que psy -et en tant qu'homme psy.  C'est à la fois très égoïste et très altruiste... j'aime partager, rencontrer, apporter ma petite pierre à la marche du monde.


Comment est venu le nom du blog ?
Comme ça... Spontanément. Je voulais clairement annoncer que c'était un blog... d'un psy.

 

Etes vous aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?
Non, aucune présence sur aucun réseau internet dit "social". Sauf en nom personnel... mais là je ne suis plus "psyblog" .


Comment le blog affecte votre travail ?
Il enrichit ma réflexion et mes connaissances de l'humain. ET me permet un contact différent avec "les gens".


Quel blog lisez-vous régulièrement ?
Voir la liste des blogs "que je lis régulièrement". Blogs amis, d'ami(e)s, de psy, de gens au hasard de mes voyages dans les rues des blogs.


Quel matériel utilisez vous pour bloguer ?  Quelle plate forme / CMS avez vous choisi et pourquoi ?
Ordi portable, plate-forme "psychologies.com. CMS ? je ne sais pas ce que ça veut dire.


Comment vient l'inspiration pour des nouveaux billets ?
Des situations professionnelles que je vis au jour le jour, et de ma vie, de mes réflexions perso, de mes envies... je me sens très libre sur mon blog... la seule "chose" que je préserve est mon identité véritable, par respect pour mes patients.


Contrainte d'écritures ? Non, aucune, sinon la préservation de l'identité de mes patients, donc des lieux et des noms, et de ma propre identité.


Quel conseil à un blogueur débutant ?
Aucun... je ne sais pas donner de conseils... Le seul peut-être que je pourrais avoir envie de donner est peut-être d'être vrai... mais ça dépend ce qu'on cherche à travers l'écriture d'un blog

mercredi 28 juillet 2010

Derrière les blogues – Le blog de Jack_Addi

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Jack_Addi fait partie des personnes que j’ai connu sur des forums, et c’est avec plaisir que je l’ai vu apparaitre dans la blogosphère. Le ton est volontiers ironique, parfois même caustique, et son l’orientation du blogue psychanalytique et lacanienne.

Si vous aimez Lacan, et une pointe de provocation, alors ce blogue est pour vous.

 

Comment êtes vous devenu bloggueur ?

Ancien "forumeur" très actif sur le site de la FFPP, et appréciant de pouvoir échanger des réflexions sur ma profession avec d'autres collègues, j'ai fini par quitter ce forum, étant en très profond désaccord avec les orientations prises par la FFPP. Bien que son forum fût alors le forum le plus "pro" (les autres sont souvent d'un niveau oscillant entre "effroyable" et "affligeant", sans parler des libertés éthiques...) c'était très difficile pour moi de continuer à m'y rendre... tout comme c'était très difficile de le quitter, car en le quittant je me privait d'une possibilité d'échanger avec des collègues. C'est alors que l'idée du blog m'est venue : une façon de proposer son point de vue sur un sujet et de le faire partager, tout en offrant un minimum d'interactivité avec les lecteurs au travers des commentaires.
Evidemment, cela n'offre pas la même réactivité qu'un forum très fréquenté... Mais j'avoue que depuis que j'ai créé mon blog, je ne me sens plus du tout tenté de me réinscrire sur le site d'une fédération qui utilise le nombre de ses inscrits pour cautionner des positions que je trouve indéfendables.

 

Quel est le but de votre blogue ?

Je dirais que le but du blog a évolué avec le temps... Au début, je recherchais la possibilité essentiellement de communiquer avec d'autres collègues... J'avais même proposé à quelques collègues de l'alimenter avec moi en articles, leur assurant de gérer le côté "édition"... Mais pour des raisons qui leur appartiennent et qu'il ne m'appartient pas de commenter, ils n'ont pas pu y participer... Par ailleurs, le blog tardant à se faire connaître dans ses premiers mois d'existence, le désir d'interactivité étant loin d'être satisfait, mon rapport au blog s'est modifié... et il s'est davantage transformé en atelier de réflexion personnelle... La fréquentation du blog ayant fini par décoller un peu, et notamment au travers d'échanges avec d'autres bloggeurs très actifs, la question d'interactivité est en train de devenir satisfaisante aussi.

Mais... Ne plus retourner sur le site de la FFPP est déjà une bonne raison en soi à l'existence de ce blog  :-D !
Plus sérieusement, il s'agit surtout aujourd'hui d'une occasion pour moi de mettre en ordre mes idées sur certaines questions afin de les rendre intelligibles et transmissibles. Ce travail d'écriture est d'abord un travail de clarification (oserai-je dire de "secondarisation" ?) pour moi-même... En suite, il s'agit de "l'adresser au Grand Autre" de la toile en en attendant ses éventuelles réactions... pouvant valider certains points, ou en questionner d'autres...
Ce qui est décevant sur les blogs, c'est que les réactions des lecteurs sont souvent quelque peu clivées. Je m'explique : soit on est d'accord avec vous, et on prend le temps de vous le dire... soit ce que vous dites provoque de vives réactions de rejet, voire des commentaires insultants... Mais il a peu d'entre-deux... Les gens qui trouvent votre blog peu intéressant ne s'y attardent pas et ne vous disent pas pourquoi... ne s'intéressant pas suffisamment à ce que vous faites pour s'attarder à vous laisser un commentaire... Il y a bien quelques lecteurs réguliers qui parfois ouvrent des questionnements plus nuancés, mais sur le nombre total des connexions, ils représentent une infime minorité.


Comment est venu le nom du blogue ?

Il est tout simple : C'est le blog de Jack_Addi... Jack_Addi étant le pseudo sous lequel je m'étais fait connaître en tant que forumeur... Un pseudo que j'avais abandonné un temps parce que trop "marqué" par un ton que certains trouvaient peut être trop incisif... Mais on ne leurre pas les gens par un changement de pseudo...  Parce que le naturel qu'on chasse revient au galop...  Les intervenants régulier des forums que je fréquentais me reconnaissaient vite... Et mine de rien... Malgré différentes tentatives de changement de pseudos... c'est celui de "Jack_Addi" qui avait marqué les esprits... Et force est de constater qu'après l'ouverture du blog, certaines personnes avaient gardé en mémoire qui j'étais alors que sur les forums très fréquentés, on peut se retrouver assez vite noyé dans un certain anonymat.
Bref, je m'étais dit que quitte à créer un blog, la moindre des choses c'était de le faire d'une façon qui puisse annoncer clairement la couleur du contenu.


Etes vous aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Je n'accroche à pas Twitter, et à l'idée d'une connexion quasi permanente, pour des échanges très brefs... Et souvent à caractère très privés... Je n'ai pas trop envie de raconter ma vie privée sur le net... C'est peut être aussi  pour cela que je reste très attaché à l'anonymat du pseudo (je sais, je sais... vous n'êtes pas d'accord avec ça... ;-D)... Pour Facebook... Je n'étais pas trop intéressé à la base... Je n'ai pas besoin de Facebook pour rester en contact avec mes amis (ils ont mon No de téléphone et mon e-mail !), et je ne ressens pas le besoin de m'inscrire sur un site pour me faire de nouveaux amis. Je trouve ça un peu artificiel... Voire parfois indécent, la façon dont on peut parfois révéler autant de choses sur soi et les rendre publiques... Pour moi, les amitiés ça se créé au hasard des rencontres, dans le dévoilement et la découverte progressive de soi et de l'autre; c'est ça qui en fait tout le charme et le mystère... C'est une aventure pas si différente que cela de l'aventure amoureuse d'ailleurs (c'est de la même libido dont il s'agit après tout !)... Bref, si j'osais... je dirais que... le faisan trouvé à la chasse est bien plus goûtu que la poule élevée en batterie !
Sinon, pour faire connaître mon blog... j'ai tout de même essayé l'autre fois de créer un compte Facebook... mais manifestement, je n'arrive pas à m'en servir... J'ai donc préférer renoncer...


Comment est ce que le blogue affecte votre travail ?

Je n'ai pas l'impression que cela affecte tant que cela mon travail... En tout cas négativement. Peut être que, la recherche de nouvelles idées d'articles me conduit à me documenter davantage, à me tenir davantage au courant de ce qui se passe dans mon horizon professionnel élargi en ne restant  pas seulement cantonné à mon cadre de travail quotidien...  Ce qui ne peut qu'à terme enrichir ma pratique. Par ailleurs, la rédaction des articles m'oblige à faire un effort de construction intellectuelle que je peux être amené à réutiliser...


Quel matériel utilisez vous pour bloguer ?  Quelle plate forme / CMS avez vous choisi et pourquoi ?

J'ai ouvert un compte et donc un blog chez overblog. Ce qui m'a intéressé c'est la facilité d'utilisation. Avant tout je suis psy... pas informaticien... Ni Geek ! Je ne fais pas partie de la génération qui a grandi avec l'ordinateur comme premier camarade de jeu. La micro-informatique de loisir connaissait ses premiers développement lorsque j'étais ado... Mais cela restait très cher et pas très accessible pour le grand public comme aujourd'hui. Comme je ne suis pas totalement stupide et que je vis un minimum avec mon temps, j'ai réussi à m'y mettre, sans que ça me passionne plus que cela... Mais... Bon... il ne faut pas non plus que ce soit trop compliqué... J'ai déjà assez à faire avec Lacan... :-D


Quels blogues lisez vous régulièrement ?

"psychologik" bien entendu !... Le blog de JC Dardart... Psyblog... et surtout... Le blog du Spykologue


Comment vient l’inspiration pour les nouveaux billets ?
En fonction de l'actualité du petit monde des psys et de la psychanalyse... que je surveille régulièrement sur la toile au travers des différents sites spécialisés... Et dans une moindre mesure à partir de quelques anecdotes personnelles tirées de ma vie professionnelle.


Avez vous des contraintes d’écriture ?

Celles que je me fixe pour faire vivre mon blog et satisfaire l'intérêt de mes lecteurs réguliers. Pendant les trois premiers mois de vie de mon blog, je tentais de faire un article par jour (sauf le dimanche) voire parfois plus... Evidemment ça devient vite intenable à moins de bâcler des articles sans grand intérêt ou redondants... Alors j'ai fini par me fixer un minimum de deux articles par semaines, et un maximum de trois si une actualité particulière le réclamait. Cela me permet de davantage soigner les articles, et de me répéter moins. Et si l'inspiration me fait écrire plus, je garde les articles en réserve pour les périodes où je serais un peu trop sec...


Quelques conseils à un blogueur débutant ?

Aucun en particulier... je ne me sens pas légitime pour conseiller un blogueur ! On ne peut pas dire non plus que mon propre blog soit un si franc succès, même s'il a trouvé son lectorat. Le seul truc que je dirais... ce serait en tant que simple lecteur : par pitié : si au bout de trois articles vous laissez tomber... alors supprimez votre blog! ça allégera les recherches !!!

 

Quelle question ai je oublié ?

Ben ça... c'est à vous de voir... Mais si ça vous revient, n'hésitez pas à me la poser !

samedi 24 juillet 2010

Derrière les blogues – Femme et psy

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Femme et psy est l’un des deux blogues féminins de la blogosphère psy* francophone. On y trouve des échos du travail de la psychothérapeute.

 

Comment êtes vous devenu bloggeuse ?

Lorsque j'en ai eu assez de créer des sites statiques. Besoin de mouvements et de relationnel. De connaitre entre ( ) les personnes qui me lisent ainsi que leurs réactions à mes écrits.

 

Quel est le but de votre blogue ?

Le 1er but est l'après une journée de séances : déposez les maux entendus et les transformer en mots
Ensuite, faire passer un message ; espérer susciter des vocations de psy à visage humain

Comment est venu le nom du blogue ?

Je suis femme et psy

Etes vous aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Non par manque de temps, ma plate forme sociale se créée ou se tisse par les visiteurs bloggeurs ; les écrits les uns chez les autres, elle s'agrandit ainsi !

Comment est ce que le blogue affecte votre travail ?

Il a valeur de mémoire, l'art de l'écriture menant à l'art de la mémoire : IA

Quel matériel utilisez vous pour bloguer ?  Quelle plate forme / CMS avez vous choisi et pourquoi ?

Bonne question ! Je n'en sais rien...

Quels blogues lisez vous régulièrement ?

Tout d'abord ceux qui me rendent visite et bien sur tous ceux qui diffusent de VERITABLES informations

Comment vient l’inspiration pour les nouveaux billets ?

Par mes patients - la société - mes colères - mes joies et mes peines

Avez vous des contraintes d’écriture ?

Aucune ! C'est un besoin pas une contrainte

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

S'ouvrir

Quelle question ai je oublié ?

Que ressent on après l'écriture d'un article - Par exemple !

mercredi 21 juillet 2010

Derrière les blogues – Vu du divan

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Vu du divan est articulé autour d’une scénarisation : les patients sont dans la salle d’attente puis traités dans un billet. La salle d’attente permet d’exposer une problématique que le billet explorera par la suite. Cette méthode en deux temps inscrit dans le processus d’écriture et de lecture le processus d’après coup cher à la psychanalyse : ce que l’on pense/éprouve/pense est sans cesse remanié par ce qui nous vient du passé.

Si vous aimez les jeux vidéo, et que vous voulez lire autre chose que les marronnies sur “jeux vidéo et violence” ou “jeux vidéo et addiction” alors ce blogue est pour vous

Vous pouvez vous abonner au fil RSS de Vu du Divan ici

 

Comment est tu devenue blogueuse

Je suis devenue blogueuse il y a un peu plus de 4 ans avec un blog intitulée Gameuse for Ever, hébergé par Gamekult. Un ami blogueur m'avait donné cette idée car nous échangions beaucoup autour de notre passion pour le jeu vidéo, la culture japonaise et autres nouveautés high tech. En octobre dernier j'ai eu l'idée d'écrire des billets plus orientés pyschologie, et de fait j'ai pensé que la plateforme que j'utilisais ne correspondait plus. De là est né Vu du Divan.

 

Quel est le but de ton blogue ?

Le but de mon blog est de proposer une lecture un peu différente de celle que l'on trouve habituellement des jeux vidéo, mais surtout des personnages incarnés et du ressenti du joueur. De part ma formation, psychologue, j'avais envie d'aller un peu plus loin dans la découverte du jeu, et d'explorer mes émotions de joueuse. Mon but n'est pas une analyse en profondeur d'un jeu ou d'un avatar, mais plutôt une invitation à la réflexion autour d'un thème. Ainsi, le jeu Dead Space, qui est un survival horror dans un univers de science fiction, a été analysé à travers le filtre du sadomasochisme. J'essaie de provoquer chez le lecteur, gameur ou non, un questionnement, une réflexion sur son propre ressenti, et s'il le souhaite, venir le partager à travers les commentaires.

 

Comment est venu le nom du blogue ?

Le nom du blog, Vu du Divan, est venu très naturellement. Je proposais ma lecture de ce que je vois du canapé sur lequel je joue, face à mon écran. Le divan étant une référence psychanalytique cela allait de soit.

 

Est tu aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Je suis présente sur Twitter de manière anonyme et sur Facebook "ouvertement" je dirais. J'ai crée une fanpage sur Facebook afin de faire connaître mon blog à mes contacts et les informer des différentes mises à jour. Mais Facebook me sert surtout à rester en contact avec des amis et des proches.
J'utilise Twitter de manière très différente. Parmi mes followers il n'y a que des personnes qui gravitent plus ou moins autour des nouvelles technologies et des mondes numériques. Par exemple, des psys, des journalistes high tech, des blogueurs etc...Twitter est pour moi une source importante d'informations sur ces domaines, et il me permet parallèlement de faire connaître mon blog, en y indiquant les nouveautés par exemple, ou les thèmes sur lesquels je travaille.

 

Comment est ce que le blogue affecte ton travail ?

Il m'arrive de penser à des sujets alors même que je discute avec patient :-). Sérieusement, pour l'instant ce sont deux choses distinctes, mais j'aimerais beaucoup travailler davantage avec le jeu vidéo et j'espère que mon blog me permettra de rencontrer des personnes intéressantes.

 

Quel matériel utilises tu  ?  Quelle plate forme / CMS as tu choisi et pourquoi ?

J'utilise un PC portable, mon blog est sous Wordpress et il hébergé chez OVH. J'ai choisi Wordpress car c'est très bien fichu quand on débute et on peut faire des choses très sympa lorsqu'on commence à s'y connaître un peu plus. D'autre part le forum d'entraide est très bien alimenté et on peut vraiment se faire aider facilement. Je n'avais que quelques connaissances en codage et je ne voulais pas perdre de temps à faire quelque chose de certainement très moche au final.

 

Quels blogues lis tu régulièrement ?

Je lis beaucoup de blogs, la liste serait vraiment très longue. Mes blogs préférés sont ceux traitant du jeu vidéo bien sûr, mais sous un angle mature je dirais, comme celui d'Erwan Cario sur ecran.fr, ou d'Olivier Mauco, gameinsociety. J'aime beaucoup ceux d'un certain Yann Leroux également....Je lis aussi des blogs d'infos et des blogs traitant de l'actualité du web et des nouvelles technologies, comme readwriteweb.

Comment vient inspiration pour les nouveaux billets ?

En jouant surtout, et en me regardant jouer. Avant d'écrire un billet je ne vais jamais voir ce que les autres ont écrit sur le sujet, ça ne vient que dans un second temps afin de ne pas être influencée par d'autres points de vue.

 

As tu des contraintes d’écriture ?

Pas vraiment, je dirais juste que j'essaie de ne pas être chiante ! si je peux être drôle c'est du bonus, en tout cas je souhaite être accessible pour des non gameurs, et des non psys.

 

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

De prendre son clavier et de se lancer dans l'aventure. Cela apporte beaucoup sur le plan humain car les commentaires et les contacts que l'on se crée peuvent s'avérer très enrichissants. Mais c'est aussi très chronophage et tenir un rythme régulier de publication n'est pas toujours évident.

 

Quelle question ai je oublié ?

"on ne se moque jamais de toi car tu joues au jeu vidéo et que tu es psy, sale addict de  meuporgette ?"
si :-)

samedi 17 juillet 2010

Derrière les blogues - Héros contemporains et psychanalyse

 

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Dark Vador, Dexter, Lost, Totoro Alien, Taxi Driver, Homer Simpson, Iron Man, Alice, Spider Man, Kick Ass, Avatar, Dragons … quels sont les points communs entre tous ces héros ? Ce sont nos héros comptemporains. Héros après héros, billet après billets, Héros contemporains et psychanalyse fait une radioscopie de nos mythologies. Si vous aimez la pop culture, ce blog est pour vous.

 

Comment êtes vous devenu bloggeur ?

Je suis devenu blogueur lors de la rédaction de mon mémoire de Master 1. Je souhaitais tout d'abord travailler les questions du rite de passage chez l'adolescent, et dans un second temps évoquer les œuvres culturelles (cinématographiques essentiellement) à travers les théories psychanalytiques.

Quel est le but de votre blogue ?

Aujourd'hui, le blog que je tiens a pour but de soumettre certains personnages (de films, livres, bandes dessinées, séries) à des interprétations d'orientation principalement psychanalytique. Ainsi, ce sont plus des questionnements sur la psychologie du personnage que des affirmations. Je souhaite rapprocher théories psychanalytiques et "héros contemporains".

Comment est venu le nom du blogue ?

J'avais dans un premier temps donner le titre de "jeux de rôle et psychanalyse", souhaitant traiter un sujet peu étudié (tant le jeu de rôle sur table, en grandeur nature que les MMORPGs) dans mon mémoire. Cependant, avec ce titre j'étais trop limité dans mes billets postés. J'ai ainsi souhaité élargir le contenu de mon blog en le renommant "héros contemporains et psychanalyse".

Etes vous aussi sur Twitter ou d’autres plates formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Je suis sur Facebook mais pas encore sur Twitter. Tous mes posts paraissent automatiquement sur mon mur pour l'instant.

Comment est ce que le blogue affecte votre travail ?

Les billets que je rédige me permettent de toujours vérifier mes connaissances, de les mettre à jour et de les utiliser auprès de personnage fictif. Etant encore étudiant en psychologie, les commentaires sont extrêmement importants.

Quel matériel utilisez vous pour bloguer ?  Quelle plate forme / CMS avez vous choisi et pourquoi ?

J'utilise "wordpress". J'ai également déjà utilisé "blogspot", cependant je trouve que le premier offre plus de liberté dans l'administration du blog.

Quels blogues lisez vous régulièrement ?

Les principaux blogs que je lis, sont soit des blogs avec des thèmes liés à la psychologie, soit des blogs bds.

Comment vient l’inspiration pour les nouveaux billets ?

J'écris en fonction de ce que je regarde ou ce que je lis: articles scientifiques, films, séries, romans...

Avez vous des contraintes d’écriture ?

J'essaye d'écrire un billet par semaine afin de maintenir le blog actif.

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

La principale difficulté d'un blog pour ma part, est de le maintenir à jour. Il faut donc être suffisamment intéressé par les sujets que l'on aborde et tenter d'être le plus intéressant possible.

Quelle question ai-je oublié ?

La situation professionnelle actuelle : pour ma part je suis étudiant en psychologie (Master de psychologie clinique et psychopathologique à Liège). Pour cette raison, étant donné que je ne suis aujourd'hui ni psychologue, ni psychanalyste, je souhaite souligner que mes billets ne représentent que l'interprétation d'une personne et sont sujets à débat.

jeudi 15 juillet 2010

4 familles pathologiques dans les séries TV

TSCC.jpgTerminator Les chroniques de Sarah Connor ou la folie à deux Sarah Connor est une femme qui élève seule son fils John. Si l’enfant est à la limite de la délinquance, la mère vit elle dans un univers paranoïaque. Elle  est attaquée par des robots surpuissants venant du futur; son fils sauvera le monde; le père de l’enfant est un homme du futur; le monde court à sa destruction; son fils est à l’origine de son propre engendrement (il a envoyé son père rencontrer sa mère). Tous les efforts, toutes les pensées, toute la volonté de Sarah Connor est tournée vers ce seul objectif : former son fils à devenir le leader de la Résistance. Lui seul pourra faire face lorsque le monde ne sera qu’un champ de ruines.

L’univers de la famille n’est pas seulement paranoïaque : partout, des ennemis, et sous la chair de n’importe qui peut briller l’éclat sans pitié d’un terminator. Il est aussi apocalyptique et messianique : le monde court à sa perte; il sera sauvé par un enfant. Petit à petit, la paranoïa de la mère se transmet à son fils qui se met à endosser ses visions.

 

Les Simpson.svgLes Simpsons ou le chaos : la famille Simpson n’est pas un modèle du genre en terme d’équilibre. Homer est paresseux, menteur, alcoolique et violent. Marge  est dépressive. Elle est retranchée dans des tâches ménagères et enfermée dans un univers de (bonnes) convenances. Bart est délinquant, Maggie a un retard important de développement. Lisa semble être celle qui va le mieux, mais malgré son intelligence, elle peine souvent à établir des contacts vrais avec les autres ce qui laisse à penser qu’il s’agit d’une compensation névrotique. La famille est dysfonctionnelle parce que livrée aux chaos des désirs individuels. Chacun y fait ce qui lui plait : Homer se laisse aller à toutes les régressions et tous les plaisirs, Bart est dans la transgression permanente, Lisa est dans le sur-investissement de la sphère intellectuelle, Maggie est renfermée dans le mutisme et se laisse porter par sa mère et Marge s’épuise en tentant de contenir et de faire tenir ensemble tout ce beau monde.

 

Logo Breaking Bad.png

Breaking bad ou la situation de crise : la famille White est une famille ordinaire. Les ressources y sont parfois un peu juste, ce qui oblige Walter White a doubler son emploi de prof de chimie par un emploi dans une laverie d’automobile. Les White ont un grand fils, et attendent un autre enfant. La famille vit tranquillement entre travail et barbecues les samedis. L’annonce d’un cancer et surtout le cout exorbitant du traitement poussera Walter a utiliser ses compétences en chimie pour produire et vendre une puissante drogue, la méthamphétamine. L’annonce du cancer plonge la famille dans une crise catastrophique. Walter qui s’était toujours tenu du bon coté de la loi s’enfonce alors dans des transgressions de plus en plus graves.

 

La petite maison dans la prairie ou les normopathes. La famille Ingals est une famille modèle. Charles Ingals est connu pour son courage et sa générosité. Il est adroit des ses mains et ses talents de menuisier ébeniste sont recherchés. Son épouse Carole Ingals est une épouse dévouée et une mère exemplaire. Elle élèvera au total huit enfants. Pourtant, malgré toutes ces qualités, la famille n’arrive pas a sortir de la grande pauvreté dans laquelle elle vit. Quelque chose échoue à transformer toutes ces qualités en richesses. Il y a quelque chose de la normopathie dans la famille Ingals (seule Laura y échappe) : l’obéissance aux règles et aux valeurs du groupe valent par dessus tout. L’agressivité que l’on peut ressentir, l’envie que ne manque pas de susciter tous ceux qui sont plus riches, est activement réprimée. Si l’on en croit l’impossibilité des deux filles ainées à avoir des enfants, cette répression est chèrement payée

mercredi 14 juillet 2010

Derrière les blogues – Le blog de J-C Dardart

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  J’ai connu Jisee avant de connaitre Jean-Christophe Dardart. Il a été un de ceux qui ont animé les forums de Psyapsy.org et il a ensuite ouvert et animé plusieurs blogues. Jisee est un bricoleur, un peu linuxien, et il aime mettre le clavier dans le code. Ses blogues sont toujours de toute beauté et avec un code propre. Il anime maintenant jcdardart.net. Excellent connaisseur de la blogosphère psy*, il avait fait une présentation des blogues animés par des psychologues/psychothérapeutes/psychanalystes  (ici et ici) sur laquelle je me suis appuyé pour la série Derrière les blogues. Si vous souhaitez lire quelqu’un qui souhaite partager et discuter ses connaissances sur la psychologie, ce blogue est pour vous.

S’abonner au flux RSS de J-C Dardart.net

Comment est-tu devenu bloggueur ?

Avant même de bloguer , j'avais déjà pas mal discuté  sur des forums que ce soit sur des discussions de fonds ou sur des sujets plus légers. J'ai pris ainsi goût à la rédaction à la fois concise et organisé d'un propos. Par la suite pour les besoins d'un forum que j'administrai, j'avais décidé de faire une partie news : j'ai installé alors un wordpress sur un compte free, puis je me suis mis au CSS pour personnaliser le thème etc. Le fait de mettre des news n'étant pas très stimulant du point de vue intellectuel j'ai par la suite ouvert un premier blog : psygnifiant.free.fr, puis d'autres.

Quel est le but de ton blogue ?

Pour moi un blog est d'abord une façon de discuter : l'article sert de point de départ pose les cadre d'un propos qui ouvre une possibilité de d'échange. Lorsque je n'ai pas de commentaire je me demande toujours si j'ai été clair, si le contenu était intéressant et surtout si sa construction argumentative permet un débat (c'est-à-dire pas trop péremptoire ou jargoneux) Je pars du principe que la psychologie n'appartient pas au seuls psychologues et qu'internet est un espace public qui se doit d'être ouvert et accessible. Autrement dit, je ne destine pas mes articles qu'à une caste unique de spécialistes. Mon blogue est donc une façon de parler de psychanalyse avec d'autres personnes de tout horizon.

Est tu aussi sur Twitter ou d’autres plate formes sociales ? Comment ces comptes interagissent avec le blogue ?

Je suis sur twitter, facebook actuellement. j'ai testé aussi toute sortes de réseaux sociaux. Les réseaux sociaux diffusent mes articles mais ne sont pas pour autant des extension d'un flux rss. En sommes j'utilise twitter car j'aime bien les réseaux sociaux et ne servent que très secondairement la promotion de mes blogues. Comment est ce que le blogue affecte ton travail ? Le fait de bloguer m'a appris à communiquer sur le web et à installer paramétrer un blog et ceci m'a été utile pour mettre en place une action de soutien de l'association filigrane mon principal employeur. http://www.association-filigrane.org/ Par ailleurs, sur le plan clinique et théorique je reste toujours attentif à ce qui pourrait donner lieu à un article.

Quelle plate forme / CMS as tu choisi et pourquoi ?

Wordpress en version instalable sur serveur pour sa souplesse, sa simplicité et ses nombreuses possibilités. Et surtout pour avoir vraiment la main-mise sur mes données

Quels blogues lis tu régulièrement ?

Dans les blogs psys : le blog de jack addit, psychanalyste en société, vu du divan, psychologik et psy et geek. pour les autres : le planetes de ubuntu et inkscape (pas des blogues mais des selections), comme dans du beurre.ch (un blog sur la sécurité des donnés), arret sur images? Mais en fait plus ça va plus je lis des articles à la volée sur twitter donc moins sur des blogs où je me suis fidélisé

Comment vient l’inspiration pour les nouveaux billets ?

En fait, un peut tout, dès que j'ai une réflexion : je prends des notes pour de potentiels articles

As tu des contraintes d’écriture ?

Oui, j'essaye d'être le plus clair possible, le moins jargonneux (ou alors j'explique le vocabulaire), au maximum concis quand c'est possible. Et surtout j'écris rarement tout de suite je réfléchis beaucoup à l'intérêt d'un article, en fait l'épreuve du temps est une bonne sélection des idées pertinentes ou non. En fait j'essaye d'éviter 2 choses : la répétition de contenus et non sans lien le recrachage de théorie ou de cours. Si je fais un mini cours d'une notion théorique c'est pour servir un propos : par exemple expliquer le stade du miroir pour faire comprendre par la suite ce que je pense du dispositif télévisuel.

Quelques conseils à un blogueur débutant ?

Se faire plaisir. Le blog n'est pas une mission ni une obligation civique. Et surtout d'appliquer 2 principes : 1/ s'adresser un minimum à l'intelligence de son lecteur (ce qui induit qu'on présuppose que celui-ci en est doté)  2/ que celui-ci ne s'ennuie pas.

Quelle question ai je oublié ?

Le rythme : je dirais qu'on ne perd rien à prendre son temps et à se relire (conseil que je m'applique pas toujours ;))

lundi 12 juillet 2010

Derrière les blogues

The Red Curtain par Terry Bain

La blogosphère francophone compte une petite dizaine de blogues de psychologues. Ils bloguent sur des plateformes différentes, avec des styles et des thématiques qui leur sont propres, mais tous ont en commun la passion de la psychologie et le désir de faire connaitre et partager leur travail et leur quotidien.

Si la psychologie vous intéresse, vous pouvez ajouter à votre lecteur de flux les blogues suivants.

 

 

Je présenterai ces blogues dans la série Derrière les blogues à partir du 14 juillet 2010.

EDIT : suppression de Le blog d'une ergonome psychologue

dimanche 11 juillet 2010

Les 12 mauvaises habitudes des psychothérapeutes

Voilà douze mauvaises habitudes que les patients n’aiment pas voir chez leur psychothérapeute. J’en ai compté douze mais je pense qu’il est possible d’aller au-delà tout simplement parce que les psychothérapeutes sont des êtres humains, avec leurs travers comme leurs bons cotés. Mais, dans le cas des psychothérapeutes, on est en droit d’attendre que ces traits de caractère ou ces conduites ne saturent pas l’espace psychothérapeutique.

 

Avoir toujours raison. Le psychothérapeute a à sa  disposition tout un attirail théorique qui lui d’expliquer au patient qu’il a toujours  raison. La résistance, les fausses perceptions ou les erreurs de jugement peuvent facilement être évoqués pour venir en aide au narcissisme du psychothérapeute ou assoir ses positions d’emprise. Les effets sont d’autant plus désastreux que la relation psychothérapeutique est asymétrique : le patient est dans une situation de fragilité psychologique et pare le psychothérapeute de pouvoirs qui, pour être imaginaires, n’en sont pas moins efficaces.

 

“Poker face” C’est presque une figure d’Epinal : le psychothérapeute silencieux et un patient dans un silence en miroir. Et dans un désarroi qui s’accroit de minutes en minutes. Certains patients passent des mois ainsi et d’autres s’enfuient épouvantés après la première rencontre.  Doit-on penser que certains patients sont inaptes à la psychothérapies ? Ils le sont en tout ça de façon temporaire et il faut les aider à utiliser l’outil – la psychothérapie – qui est mis à leur disposition.

 

Etre retard. Il peut arriver qu’une consultation ou plus rarement une séance de psychothérapie se poursuive au-delà du temps prévu par le psychothérapeute, le mettant ainsi en retard pour ses rendez-vous suivants. Tous les patients – le terme ici s’impose – le comprennent aisément. Mais être régulièrement en retard est un mauvais tour joué aux patients. Certains y trouveront de quoi satisfaire leurs positions masochistes et trouveront toujours des excuses au psychothérapeute, tandis que d’autre y re-vivront douloureusement des positions abandonniques. D’autres enfin y trouveront des motifs à exercer leur sadisme qui ne pourra pas être travaillés dans le cadre de la psychothérapie puisqu’ils porteront sur des éléments réels et non pas les éléments imaginaires que le patient traduit dans le transfert.

 

Faire part de sa vie privée. Faire part de sa vie privée est un empiétement de la vie psychique du patient. Moins il en sait sur son psychothérapeute, plus le travail psychothérapeutique sera possible. La séance est celle du patient, pas du psychothérapeute ! Le drame est que coté patient, ces transgressions sont vécues comme des confidences, un peu comme un parent en ferait à son enfant. Cela donne à la séance un climat incestueux qu’il ne sera pas possible de travailler parce qu’il est le fait du patient.

 

Abonné absent. Il est évident que le psychothérapeute a besoin de vacances. Mais ne serait-il pas souhaitable qu’il soit joignable en cas d’urgence, ou qu’il laisse a ses patients l’adresse d’un collègue à qui ils pourront s’adresser en cas de nécessité. Pas l’adresse des urgences psychiatriques, mais quelqu’un en qui il a suffisamment confiance avec qui le patient trouvera un relai en attendant le retour de son psychothérapeute.

 

Présent, mais pas à la séance. A coté de l’abonné absent, il y a le psychothérapeute qui répond sans cesse au téléphone ou s’occupe de son animal. Je ne doute pas que certains feront (font ?) des updates sur Twitter ou Facebook pendant des séances. Sans doute sont-ils présents, mais pas au patient qui se trouve en face d’eux.

 

Trop aimer l’argent. L’argent est nécessaire à tous, psychothérapeutes compris. Mais un goût exagéré pour l’argent est un symptôme que l’on ne devrait pas trouver chez un psychothérapeute. Cela ne peut que le conduire à commencer des psychothérapies qu’il ne pourra pas conduire, ou tenter d’empêcher les patients – la combinaison avec “avoir toujours raison" peut se faire – d’arrêter leurs rendez-vous.

 

Manger pendant les séances. Le temps de la séance est un temps dédié au patient. Pas au satisfactions orales du psychothérapeute. Il n’est pas possible d’être attentif au patient tout en étant à la satisfaction de propres besoins. Aussi, le psychothérapeute évitera de transformer la séance en collation.

 

Avoir le mauvais dressing code. Le psychothérapeute n’est pas là pour séduire ou agresser ses patients. Tous les professionnels ont une tenue de travail. Les psychothérapeutes ont aussi la leur. Leur habillement doit être discret et ne pas afficher ostensiblement croyances et idéaux.

 

 Etre accroché à sa montre. Certains psychothérapeutes regardent régulièrement leur montre pendant la séance, donnant l’impression au patient que ce qu’il dit est ennuyeux ou que le psychothérapeute a quelque chose de plus intéressant à faire après sa séance.

 

Etre un puits de théorie. Les théories psychologiques sont sans aucun doute passionnantes. Mais si le patient voulait se perfectionner dans ce domaine, il s’inscrirait dans une faculté de psychologie. Il ne vient pas pour apprendre quelque chose du psychothérapeute mais pour découvrir quelque chose de lui.

 

Etre froid et distant.  Pour ne pas avoir à faire part de leur vie privée certains psychothérapeutes se montrent froids et distants auprès de leurs patients. Pour ceux qui ont du mal à être en lien avec les autres, c’est un mauvais exemple, et pour les autres, c’est une blessure inutile.

vendredi 9 juillet 2010

Pierre Delion écrit à France Culture pour que Michel Onfray reste à sa place de provocateur.

Pierre Delion est professeur de psychiatrie à Lille. Il est auteur de nombreux livres sur le développement de l’enfant. Il a principalement travaillé sur l’autisme

 

Cher monsieur Patino, je me permets de vous écrire en qualité d'auditeur "fan" de France Culture depuis de très nombreuses années. Il s'agit selon moi de la radio la plus aboutie en matière d'information et de culture, et son ton très souvent juste et questionnant sur les affaires du monde est une vraie chance pour le citoyen que je suis.


Mais je suis aussi professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de Lille, et à ce titre, j'ai eu l'occasion de manifester ma totale désapprobation avec les derniers écrits de mr Onfray sur Freud. Or je vois que vous l'honorez en le confirmant dans sa fonction de grand témoin de notre temps en diffusant cet été ses conférences sur Sigmund Freud, alors que tous ceux qui ont lu, travaillé et réfléchi sur et à partir de l'œuvre du fondateur de la psychanalyse, ont démontré les très nombreuses erreurs et contre-vérités que son dernier livre répandait.


Je vous demande donc instamment de bien vouloir laisser mr Onfray à la place de provocateur qu'il a choisie en toute connaissance cause, en le libérant d'une place institutionnelle sur les ondes de France culture. La liberté du débat, base de notre démocratie, ne passe pas par l'utilisation de la calomnie ni par la réécriture de l'histoire.

Pierre Delion, Professeur de pédopsychiatrie à la faculté de médecine de Lille 2 et chef du service de pédopsychiatrie au CHRU de Lille.